Depuis plus de 10 ans, le management de transition est en croissance de 10 à 20% par an*. Et si la période du COVID a provoqué un ralentissement de cette dynamique – effet de sidération dû au manque de visibilité – l’effet de rattrapage depuis l’été 2021 fut spectaculaire, puisque l’on estime la croissance du management de transition depuis, à plus de 50%* ! Contrairement à ce qui est communément admis, le manager de transition n’intervient pas avant tout en réponse à une crise passagère, il est aussi et surtout, un puissant vecteur de l’accélération des organisations.
Le recours au management de transition est destiné à progresser
La croissance pérenne et soutenue du management de transition semble reposer sur des fondamentaux solides. Elle s’explique par la conjonction de 2 facteurs cumulatifs :
1. Une pénétration qui ne demande qu’à progresser
Le marché du management de transition n’est pas à maturité : des milliers d’entreprises n’y ont encore jamais fait appel, soit parce qu’elles ne le connaissent pas, soit parce qu’elles pensent, souvent à tort, que ce n’est pas pour elles. C’est la fameuse théorie de « l’océan bleu », à l’image d’un vaste potentiel encore inexploré, théorisée par W. Chan Kim et Renée Mauborgne, chercheurs à L’INSEAD. Le réservoir de croissance reste donc énorme.
2. Une fidélisation des entreprises clientes particulièrement forte
Une entreprise ayant eu recours au management de transition avec succès va y refaire appel dans la plupart des cas sous 12 à 18 mois. Et cette fréquence d’utilisation tend à augmenter avec le temps car le recours au management de transition intègre rapidement la boite à outils standard de l’entreprise, au même titre que le recrutement ou le consulting.
Cette équation bien connue, d’une base utilisatrice qui s’agrandit combinée à une fréquence d’utilisation par client qui augmente est un cercle vertueux de développement particulièrement puissant.
Bien plus qu’un simple « quick fix », le management de transition est un accélérateur pour les entreprises.
Et pourtant, il subsiste un malentendu historique quant à l’utilisation du management de transition. Nombreux sont ceux qui pensent encore que le management de transition est une solution avant tout destinée à combler le « trou dans la raquette » inattendu, celui que l’on n’a pas su ou pu prévoir.
La réalité est beaucoup plus riche, et porteuse d’opportunités.
Certes le management de transition est une solution particulièrement efficace pour sortir par le haut d’une situation de carence soudaine, c’est en définitive un aspect « défensif » ou « réactif » de cette prestation de service : l’entreprise est dans une impasse, elle accède, avec le management de transition, à une solution immédiate et somme toute assez miraculeuse, en une à deux semaines, avec l’arrivée d’un manager calibré, opérationnel sur-le-champ.
Pour utiles qu’elles soient, ces missions de management relais, ne représentent qu’une petite proportion des 500 prestations effectuées par Valtus dans l’année. Nos missions sont en réalité, à plus de 70 %, de type « positives » ou « proactives », c’est-à-dire que l’entreprise fait appel au management de transition pour ce que cette solution peut lui apporter d’unique. C’est un choix conscient, parmi tout un panel de solutions disponibles.
L’on pourrait disserter longuement sur les nombreux atouts du management de transition, mais s’il fallait les résumer en un seul mot, ce serait ACCÉLÉRATION. Accélération du développement, de la transformation, accélération de la montée en compétence ou de la structuration – processus, outils – accélération d’un projet qui patine, etc.
Aujourd’hui, le temps est souvent facteur de performance, mais encore faut-il aller vite dans la bonne direction. Le management de transition apporte cette accélération, car il permet la venue dans un laps de temps record, d’un dirigeant surcalibré, avec la compétence exacte recherchée, opérationnel immédiatement, pour une mission d’une durée prédéfinie, avec des objectifs précis.
Cette forme d’hybridation des talents – internes/externes – est de plus en plus recherchée par les entreprises, car elle permet également d’oxygéner la réflexion et les pratiques par des apports extérieurs.
En conclusion, si le management de transition n’est pas la solution universelle à tous les maux de l’entreprise, la large palette de réponses qu’il offre, dans un délai record, en fait une solution particulièrement protéiforme, tournée vers l’efficacité.
Sans aucun doute, la plus forte valeur ajoutée sera capturée lors de missions « proactives » pour lesquelles l’entreprise fait le choix conscient du management de transition pour accélérer ses initiatives.
